« Garder la tête hors de l’eau et maintenir le cap pour le combat ». C’est ce que fait le parti « Les Démocrates » après l’arrestation de plusieurs de ses membres, selon Eugène Azatassou. Il est l’un des vice-présidents de cette formation politique d’opposition. L’homme s’exprimait dans les colonnes du journal L’Evènement Précis.
Il assure que ses collaborateurs et les militants du parti sont debout pour continuer la lutte en faveur de » la démocratie, la liberté et les droits de l’homme » . « Notre détermination reste intacte » même si notre parti « a subi les affres de la répression’ » a t-il poursuivi. Rappelons que les arrestations dans les rangs de cette formation politique sont intervenues dans la période préélectorale où des violences ont éclaté dans plusieurs localités du pays.
« La politique d’exclusion est une politique de violence«
Certaines opinions ont même accusé Les Démocrates d’être à la base de ces troubles. Pour Eugène Azatassou, il n’en est rien. « Ce n’est pas nous qui avons appelé à la violence parce que la politique d’exclusion est une politique de violence » a-t-il déclaré. En effet, il accuse le chef de l’Etat de mener une politique d’exclusion qui explique de son point de vue, les violences enregistrées dans le pays.
« C’est la politique d’exclusion qui s’est passé en 2019, ça a été atténué en 2020 parce que c’est les élections communales. Mais la présidentielle est une élection majeure. En faisant l’option de l’exclusion mécanique à tout prix, on a fait l’option de la violence. Ce n’est pas nous » a-t-il martelé. Rappelons que la candidate du parti Reckya Madougou n’a pas pu participer à l’élection présidentielle du 11 avril dernier faute de parrainage. Elle a même été arrêtée et jetée en prison pour une affaire de terrorisme.
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