Facebook : des plans pour diminuer l’influence de Zuckerberg échouent

Facebook est l’une des plateformes sociale en ligne les plus puissantes au monde, plus de 2 milliards d’abonnés. Une puissance qu’assurément, le patron de la compagnie Mark Zuckerberg cristallise, lui qui est sans cesse appelé à répondre au nom de l’entreprise, aux multiples sollicitations de la Maison-Blanche ou aux nombreuses convocations des commissions du Congrès au Capitole. C’est que Mark Zuckerberg, avec 58 % des actions de la compagnie ; et en tant que fondateur, directeur général, président du conseil d’administration, a une influence certaine sur les orientations de la plateforme et un pouvoir quasi absolu. Ce mercredi une offensive pour tenter de réduire ce pouvoir  échouait encore une fois.

Zuckerberg reste le maitre à bord…

Les récentes émeutes au Capitole, la crise sanitaire pendante, et la nouvelle crise au Moyen Orient, ont mis les polices de sécurité et de confidentialité de nombreux réseaux sociaux à rude épreuve. Facebook notamment étant régulièrement accusé d’avoir des politiques de censures sinon partisanes, du moins biaisées. Une situation qui n’avait pas échappé à de nombreux actionnaires, qui pensaient que Facebook a besoin d’une surveillance plus indépendante pour faire face à ses menaces réglementaires, ses scandales de confidentialité et ses controverses publiques.

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Aussi durant une réunion des actionnaires, des investisseurs avaient-ils  tenté, une nouvelle fois, d’introduire une motion de remplacer M. Zuckerberg en tant que président par un représentant indépendant. Mais aussi et surtout d’éliminer la catégorie spéciale des actions à droit de vote élevé qui confère à M. Zuckerberg une participation majoritaire dans la société. Selon le plan, les investisseurs auraient obtenu une voix par action. Bien entendu, la motion n’était pas passée. Elle n’avait pu obtenir le nombre de voix nécessaires au sein du conseil d’administration. Le conseil d’administration ce mercredi a rejeté les propositions, et M. Zuckerberg, qui occupe le poste de président depuis 2012, est toujours aux commandes.

Certes en 2018, Zuckerberg avait lui-même reconnu que la compagnie faisait souvent face à des problèmes, comme « la prévention des ingérences dans les élections d’autres pays »,  qui allaient au-delà même des prérogatives d’une simple entreprise. Mais le patron de Facebook a dit qu’il ne pensait pas que réduire son pouvoir était la solution et avait plutôt plaidé pour la mise sur pied au sein de la compagnie d’un « organe independant » pour gérer les problèmes liés à la censure.

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