Il y a deux ans, les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont engagé des réformes en vue de la transformation de la monnaie Franc FCA en Eco. Dans le cadre de cette réforme entamée en 2019 entre la France et les pays de la sous-région Ouest africaine, Paris a engagé le processus de transfert de 5 milliards d’euros (environ 3300 milliards de francs CFA) vers les comptes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Ses fonds qui seront transférés, selon JA, sont les réserves de changes domiciliées dans les livres de la Banque de France afin de couvrir les exportations des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Cette décision fait suite à l’annonce faite par le gouvernement français de l’adoption d’une nouvelle loi relative à ladite monnaie en mai 2020. Selon la porte-parole d’alors du gouvernement, cette nouvelle loi « valide la transformation du franc CFA, qui deviendra l’ECO en maintenant la parité fixe avec l’Euro, ainsi que la fin de la centralisation des réserves de change des États d’Afrique de l’Ouest auprès du Trésor français », avait déclaré Sibeth Ndiaye.
Trois changements majeurs
Les pays membres de la CEDEAO ont voulu opérer trois changements majeurs avec la réforme du CFA, dont notamment « le changement de nom et l’arrêt de la centralisation de 50 % des réserves au Trésor public français ». A travers cette nouvelle politique monétaire, les pays de la zone FCFA (Uemoa), de même que certains pays de l’Afrique de l’Ouest disposant de leur propre monnaie ont voulu mettre en place une politique économique commune dans le but de créer une monnaie unique, une monnaie forte à parité fixe avec l’euro pour faciliter sa convertibilité et sa compétitivité.
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