Lundi, un citoyen français avait été arrêté à Bangui en Centrafrique en possession d’un important arsenal de guerre. Dans des images qui avaient circulé sur les réseaux sociaux, on voyait l’intéressé menotté et installé à ses pieds tout l’arsenal qui a été découvert chez lui. Egalement une image de son passeport, sur lequel sa nationalité et son nom avaient été précisés, a aussi été publiée. Réagissant mercredi à l’arrestation du citoyen français, le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé une « instrumentalisation » dans l’affaire.
« Nous déplorons l’instrumentalisation manifeste de cette arrestation et relevons que les informations personnelles de cette personne ont été immédiatement rendues publiques par le biais de réseaux de désinformation liés à la promotion d’intérêts bien identifiés qui sont habitués à viser la présence et l’action de la France en République centrafricaine », a déclaré la porte-parole du ministère, sans donner plus de détails.
Respect de la Convention de Vienne
L’intéressé qui a été arrêté à son domicile, selon des sources humanitaires avait travaillé dans plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, et aurait aussi passé une partie de sa jeunesse dans l’armée. D’après le ministère français des Affaires étrangères, il bénéficie de la protection consulaire de l’ambassade de France qui lui garantit l’accès à un avocat et a un médecin.
L’ambassade « exerce sa protection consulaire envers lui comme elle le ferait à l’égard de tout ressortissant français, dans le plein respect de la Convention de Vienne sur les relations consulaires », a indiqué la porte-parole et d’ajouter que « cette protection vise à s’assurer que la personne dispose d’un accès à un avocat, à un médecin et de ses conditions de détention ».
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