France : la Macronie s’oppose autour de la marche des policiers

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Sur les antennes de Franceinfo ce mercredi, le chef de file des députés LREM, Christophe Castaner, a critiqué la participation de son successeur au ministère de l’Intérieur à la marche des policiers devant l’Assemblée nationale. Bien qu’il a salué la démarche d’apaisement de Gérald Darmanin avec Audrey Pulvar qui a invité mardi cette dernière à une rencontre, Caster n’a pas caché ses opinions sur le ministre de l’Intérieur. « Comme ministre de l’Intérieur, je ne crois pas que j’aurais été manifester devant l’Assemblée nationale », comme Darmanin, « surtout, et les faits l’ont montré, quand il s’agissait de mettre en cause, au fond, police-justice », a affirmé Christophe Castaner.

« Nous avons besoin dans ce pays d’une police forte et d’une justice forte qui travaillent main dans la main », a-t-il ajouté. Par ailleurs, l’ancien locataire de Beauvau a reconnu qu’il était nécessaire que les forces politiques soient présentes à ce rendez-vous, raison pour laquelle son groupe parlementaire s’était fait représenté par deux députés, Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot. « Je comprends parfaitement que ce moment de rassemblement, de recueillement, impliquait que nous soyons présents, nous les forces politiques », a-t-il souligné.  

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« Le juge du débat politique, c’est l’électeur »

Concernant la polémique entre Darmanin et Audrey Pulvar qui a jugé « assez glaçante » la manifestation policière, où le ministre a menacé de porter plainte, Castaner a estimé qu’il s’agit d’un différend politique qui doit être résolu sur un terrain politique et non devant la justice. « J’appartiens à ces femmes et ces hommes politiques qui considèrent que le débat politique doit être politique et que le juge du débat politique, c’est l’électeur, ce n’est pas le magistrat », a-t-il déclaré.

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