Hier dimanche 23 mai, alors qu’il prononçait son discours d’investiture au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, Patrice Talon a placé son mandat sous le signe du social. « Ce mandat sera hautement social » a-t-il déclaré en substance. Ces propos du chef de l’Etat ne laissent pas de marbre les Centrales et Confédérations syndicales. Interrogé par la radio nationale, le Secrétaire Général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) n’a pas caché sa joie.
Cela « ne peut que me réjouir »
« Lorsque j’entends que le mandat sera social, cela ne peut que me réjouir parce que vous savez ce que nous avons reproché au premier quinquennat. C’était que nous avons tellement serré la ceinture…sans que nous n’ayons les effets qui correspondaient » a-t-il déclaré. Si Patrice Talon prend l’engagement de faire de ce mandat, un mandat social, on ne peut que prier l’éternel pour qu’il l’éclaire davantage, a poursuivi Moudachirou Bachabi.
Le syndicaliste promet cependant de ne pas oublier cette promesse car maintenant, il faudra simplement se « mettre en état de vigilance pour rappeler avec les mots qu’il faut et dans les circonstances appropriées, au chef de l’Etat son engagement ». Patrice Talon risque donc d’être pris au mot par les syndicalistes s’il ne tient pas sa promesse.
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