Ce 1er Mai était la fête de travail une occasion pour le chef de l’état de sacrifier à la tradition de recevoir et d’entendre les différentes associations et autres centrales syndicales des travailleurs du pays. À cette occasion, le Chef de l’état a été interpellé sur le coût élevé du péage de l’autoroute Dakar-Diamniadio, par le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sustas). Mais le président Macky Sall de rappeler aux travailleurs que l’autoroute n’était pas obligatoire. Une sortie qui avait suscitée moult réactions dans la classe politique sénégalaise, dont celle du président du Pastef, Ousmane Sonko.
« Monsieur Macky Sall frappe à nouveau ! »
« Monsieur Macky Sall frappe à nouveau ! » ; c’est par cette diatribe que le président du Pastef a sur les réseaux sociaux attaqué les propos du Chef de l’état lors de la rencontre du 1er Mai dernier. Pour celui qui est considéré aujourd’hui comme le chef de file de l’opposition sénégalaise, le, président Macky Sall avait encore une fois manqué de tact en s’adressant à ses concitoyens.
Mais plus que tous autres points abordés dans les propos du président Sall, c’est la réponse donnée au sujet des « tarifs exorbitants » du péage de l’autoroute Dakar-Diamniadio qui a le plus interpellé M. Sonko. Pour Ousmane Sonko, le chef de l’état n’avait pas à dire que « si vous ne voulez pas payer, il y a une route alternative à côté ».
Car selon lui, en ce qui concernait l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio, « il s’agit d’une grosse arnaque contre le citoyen sénégalais ». Et le député de démontrer chiffres à l’appui que « l’usager, supposé rembourser les prêts (34,1 %) et la participation du concessionnaire (16,6 % seulement), supporte lui les 50,7 % du coût de l’infrastructure ».
Alors que c’est ce même « contribuable sénégalais, usager ou pas » qui a contribué en réalité à « presque la moitié de l’investissement » soit 49,39 % du coût total de l’ouvrage. Un pourcentage qui représente l’apport de l’Etat sénégalais. Du coup pour le président du Pastef, M. Macky Sall n’avait donc pas à renvoyer « ses administrés(…) endurer les secousses éreintantes des routes «alternatives» périlleuses ». Parce que justement il avait été élu pour « assurer une offre de biens et services publics satisfaisante et équilibrée à tous ».
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