Le conflit entre le Hamas et Israël était l’un des sujets abordés lors d’une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ce jeudi 27 mai. Ce fut l’occasion pour la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme d’opiner sur les cas de violation des droits humains enregistrés au cours de ces affrontements. A l’endroit d’Israël, Michelle Bachelet indique que les frappes tirées sur la bande de Gaza pourraient constituer des crimes de guerre.
Les frappes israéliennes incriminées…
«S’il s’avère que l’impact sur les civils et les objets civils est indiscriminé et disproportionné, cette attaque peut constituer un crime de guerre», a martelé la responsable de l’organisme onusien lors de cette rencontre extraordinaire. «Cette escalade est directement liée aux protestations et à la réponse musclée des forces de sécurité israéliennes, d’abord à Jérusalem-Est, puis dans l’ensemble du territoire palestinien occupé et en Israël», a poursuivi Michelle Bachelet.
Plusieurs dizaines de morts
La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a tenu à marteler que les frappes israéliennes sur Gaza ont fait «de nombreux morts et blessés parmi les civils, et engendré des destructions et des dommages à grande échelle sur des biens civils». Rappelons que l’affrontement entre le Hamas et Israël a commencé véritablement le 10 mars dernier. Au total, 254 Palestiniens ont péri lors de cet affrontement. Selon un bilan qui a été établi de cette situation près de 70 enfants sont comptés parmi les victimes.
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