Il y a quelques jours le monde du show business africain avait été stupéfait par les confessions de la célèbre actrice Halima Gadji sur ses problèmes de dépression. Sur une chaîne de télévision l’actrice sénégalaise avait expliqué toute la douleur psychologique que pouvaient ressentir les personnes qui souffraient de ce mal. Elle avait demandé comme dans un appel à plus de compassion pour leur état. Ce Mardi, l’ancien première dame américaine, Michelle Obama elle aussi révélait que personne n’était à l’abri d’une dépression.
« Vous n’allez pas vous sentir bien tout le temps »
Michelle Obama est revenue ce mardi lors d’une émission sur une chaîne américaine, sur la dépression. Un problème mental, devenu pratiquement un problème de santé publique avec la crise sanitaire pendante. Selon des chiffres officiels de 2020, c’est un américain sur trois qui aurait signalé avoir développé des symptômes de dépression ou d’anxiété.
Un taux à la hausse par rapport à celui de 2019, que les autorités sanitaires américaines expliquaient par le fait qu’à cause de la distanciation sociale, « les gens ont passé de longues périodes sans voir leurs amis ou leur famille, exacerbant le problème déjà répandu de la solitude, qui peut être profondément nocif pour la santé mentale ».
L’ancienne première dame américaine en 2019, avait révélé avoir elle aussi connu cette période de grande fatigue mentale et d’anxiété. Mais avait-elle alors confié, son expérience de la vie lui avait permis de tenir bon, parce qu’elle savait que les « choses allaient forcément finir par s’améliorer ».
Ce mardi encore, Michelle Obama confiait que la dépression « ça fait partie de la vie » et qu’assurément « vous n’allez pas vous sentir bien tout le temps». Il était donc primordiale selon l’auteure à succès d’apprendre cela à la jeune génération. « Personne ne surfe sur la vie, et je pense qu’il est important que les jeunes le sachent. (…) Quand j’en parle à mes enfants, j’essaie de les inciter à comprendre que les vallées sont temporaires, tout comme les sommets. Ils doivent être prêts à gérer les hauts et les bas », a-t-elle ajouté en substance.
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