Proche-Orient : le conseiller d’Abbas évoque le risque d’une « guerre de religion »

Alors que le conflit qui a lieu depuis le 10 mai, a déjà fait près de 240 morts des deux côtés, Israéliens et Palestiniens ont affirmé n’avoir pas encore un calendrier pour la fin des escalades alors que sur le plan international, les appels se multiplient pour un cessez-le-feu. D’après Mahmoud al-Habbash, conseiller aux affaires religieuses de Mahmoud Abbas et juge suprême de la charia de l’Autorité palestinienne, si les choses restent en l’état actuel, le conflit risque de se transformer en guerre de religion.

« Si le statu quo est maintenu, si Israël et ses colons n’arrêtent pas d’offenser les sentiments religieux des Palestiniens et des musulmans en général, le monde fera face à une guerre de religion qui continuera au-delà de la Palestine. Et le monde entier en payera le prix », a déclaré Habbash au micro de Sputnik. D’après lui, la Palestine mettait en garde « depuis des années sur le risque d’une guerre de religion à cause d’Israël, qui porte atteinte aux lieux saints à Jérusalem, et des activités extrémistes des colons juifs ».

Droit à la légitime défense

Ce mercredi, lors d’un appel téléphonique, le président américain Joe Biden, a une nouvelle fois invité son homologue israélien Netanyahou à réduire les tensions dans le conflit de Gaza sur la voie d’un cessez-le-feu. Par ailleurs, Washington qui a approuvé le 17 mai, la vente de 735 millions de dollars d’armes à l’armée de défense d’Israël, Tsahal a soutenu son allié pour le droit à la légitime défense dans la lutte contre les tirs de roquettes depuis Gaza. Netanyahou a d’ailleurs salué cela, le décrivant comme un soutien des États-Unis à l’Etat hébreu.

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