Pyongyang et plusieurs administrations de la Maison-Blanche ne sont pas arrivées à conclure un accord, sur les programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques de l’état nord-coréen. Donald Trump et ses offensives diplomatiques avaient semblé sur le point d’entrer dans l’histoire, mais de nombreux sommets se sont effondrés avant de donner des résultats. Depuis la mi-février, le nouveau président américain élu Joe Biden a tenté, selon la presse, de mener des actions diplomatiques en coulisse avec Kim Jong Un, sans succès. Et ce Dimanche, Pyongyang catégorique, fermait la porte à d’éventuelles discussions.
Kim Jong Un hausse le ton avec Washington
Il y a quelques jours, le président Biden, face au congrès, a déclaré que les programmes nucléaires en Corée du Nord et en Iran posaient des menaces qui seraient traitées par « la diplomatie et une dissuasion sévère ». Avec la précision que le principal objectif de son administration était d’acter au plus tôt « la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne », par des actions diplomatiques surtout.
Mais pour Pyongyang, ces déclarations n’avaient aucunes consistances. « Sa déclaration reflète clairement son intention de continuer à appliquer la politique hostile à l’égard de la RPDC comme elle l’avait fait par les États-Unis pendant plus d’un demi-siècle », avait déclaré à la suite de la déclaration de Biden, Kwon Jong Gun, le directeur général du département des affaires américaines du ministère des Affaires étrangères.
Ce dimanche également, dans une série de déclarations du ministère des Affaires étrangères, la Corée du Nord a qualifié la diplomatie américaine de « fallacieuse ». Selon Pyongyang, le président américain Joe Biden ne pouvait pas parler de « diplomatie » lorsqu’il menait une politique hostile à son encontre. Et les autorités nord-coréennes de mettre Washington en garde contre une réponse qui pourrait laisser les Etats-Unis « dans une situation très grave ».
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