C’est une affaire qui défraie la chronique depuis le vendredi 25 juin dernier. Le Directeur général de la société Sonimex Séraphin Yéto et huit autres personnes ont été placés en détention provisoire pour trafic de drogues et corruption. Parmi ces prévenus, il y aurait quatre cadres de la société Bolloré Logistics. C’est du moins ce que révèle le journal Africa Intelligence. Mais que s’est-il réellement passé pour que ces hommes se retrouvent derrière les barreaux ?
Selon le journal Le Matinal, 145 kilogrammes de cocaïne ont été découverts dans un conteneur de sucre sur un total de 200 conteneurs arrivés au Port autonome de Cotonou. Les drogues ont été saisies par la Brigade des stupéfiants et l’unité mixte de contrôle, et des conteneurs ont été bloqués. S’en est suivi l’interpellation de plusieurs personnes.
L’importateur des conteneurs, un français, s’est vu retirer son passeport par la police qui le lui a rendu par la suite. Ce qui a fait grand bruit. De plus, il y a eu mainlevée sur les conteneurs bloqués par l’unité mixte et ils ont quitté le port. L’importateur français avait revendu ceux-ci à la société Sonimex de Séraphin Yéto.
Le commissaire Badé est poursuivi pour complicité de trafic de stupéfiants
Suite à cet enchaînement de faits pour le moins suspects, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) s’est intéressée à l’affaire. C’est ainsi que le vendredi dernier, ces 9 personnes ont été présentées à la juridiction spéciale qui a décidé de les placer en détention provisoire pour trafic de drogue et corruption.
Le directeur de l’Ocertid, le commissaire Constant Badé a par ailleurs été mis en arrêt de rigueur par sa hiérarchie pour la même affaire, informe le journal Le Matinal. Il a ensuite été placé en détention préventive dans la journée d’hier lundi 28 juin. Le commissaire est poursuivi pour abus de pouvoir et complicité de trafic de stupéfiants.
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