Les auteurs de l’agression des trois filles transgenres ont écopé d’1 an de prison dont 6 mois ferme. C’est le jugement rendu par le tribunal de Première Instance de Cotonou. Kati, Fati et Jennifer (noms par lesquels elles se font appeler) avaient été prises à partie par des individus dans un bar de Cotonou, la capitale économique.
Dans les vidéos qui ont circulé sur les réseaux sociaux on voit ces filles « acculées contre un mur, contraintes de se déshabiller et empêchées de dissimuler leur sexe avec les mains ». Hirondelle Bénin, l’organisation LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) qui a donné l’information, se félicite de cette condamnation assortie de dommages et intérêts.
La justice béninoise remerciée « pour son impartialité et son attachement à la loi pénale «
Elle a remercié « la justice béninoise pour son impartialité et son attachement à la loi pénale ». Quelques jours après l’agression de ces transgenres, Amnesty International avait invité les autorités béninoises à prendre des « mesures plus fermes en vue de les protéger, en même temps que leurs défenseurs ». L’organisation internationale demandait également au législateur béninois d’interdire « explicitement la discrimination fondée sur l’identité et l’expression de genre dans la loi et reconnaître et protéger les défenseurs des droits humains qui défendent les droits des personnes transgenres et intersexuées ».
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