Une histoire d’amour qui a commencé sur internet en 2015 entre une Camerounaise et un Québécois, s’est soldée par un divorce au tribunal juste après quelques moments de vie commune. En plus du divorce prononcé au tort de l’épouse, celle-ci va devoir encore verser une somme de plus de 20 000 $ comme dommages-intérêts à l’homme. En effet d’après le tribunal, « Madame a utilisé Monsieur pour faciliter son immigration au Québec, qu’elle ne l’a jamais aimé ni eu véritablement l’intention de former un couple avec lui, et qu’elle a profité de sa vulnérabilité », a conclu le juge Jean Sébastien Vaillancourt cette semaine au palais de justice de Longueuil.
Tout avait commencé en 2015 après une rencontre des deux sur internet. La femme habitant au Cameroun et qui avait tout de même une sœur au Québec avait réussi par les services de cette dernière à convaincre le Québécois âgé de 38 ans, à la prendre en mariage. Quelques mois après, l’homme s’était rendu au Cameroun pour officialiser son union avec sa dulcinée bien qu’il continuait à entretenir des doutes sur les vraies intentions de Madame. « Monsieur, bien qu’il ait pu s’inquiéter que Madame puisse être mal intentionnée, est somme toute candide et une fois rassuré par la sœur, il ne pouvait envisager que les intentions de Madame soient malveillantes », a précisé le juge dans son verdict.
« Elle insistera pour que le “divan de merde” soit remplacé »
De retour au pays, l’homme a pu transférer un montant total de 10 585 $, comme des frais de loyer et autres, exigés par son épouse. Au bout de deux ans, la femme a encore réussi un autre coup. Elle était parvenue à convaincre son époux pour qu’il la parraine pour son immigration au Québec. Ce qui a été fait. C’est alors que l’homme va commencer son enfer, une fois ensembles. « À son arrivée chez Monsieur, Madame est déçue du mobilier. Elle insistera pour que le “divan de merde” soit remplacé d’ici la fin du mois. Par la suite, elle insistera pour qu’il lui achète un nouveau téléphone cellulaire et lui fournisse le câble et un abonnement à l’internet illimité, » a retracé le magistrat dans le jugement.
Des pressions et manigances
Après que la femme eut trouvé un emploi, elle était devenue rare à la maison, laissant les soins de son enfant avec lequel était venu à la charge de son mari. En plus, elle conservait son salaire uniquement pour elle et sa famille au pays. « Pendant ce temps, Madame conserve son salaire, expliquant à Monsieur qu’il ne doit servir qu’à les gâter, elle et son fils, ou à aider ses proches au Cameroun », peut-on lire dans le jugement. Face aux « pressions et manigances » de son épouse, Monsieur a fini par demander l’annulation du mariage. Ce qui lui a été accordé par le tribunal et il recevra en plus, toute la somme qu’il avait donnée à Madame durant le temps passé ensemble. Pour ce qui est du contrat de parrainage, il reste valide, donc Mme pourra poursuivre sa vie au Québec.
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