Canada : un clip de rap tourne mal, des policiers appelés au secours

Police du Canada - Crédit : Pierre Roussel/NEWSCOM/SIPA

La relation entre le Rap, la violence criminelle, et la Justice est des plus intimes. Les rappeurs souvent des repris de justice se servant régulièrement de leurs textes pour régler des comptes avec la justice et la police ou contre des chanteurs rivaux et souvent aussi contre des gangs rivaux. Selon des recherches récentes,  les paroles de rap sont de plus en plus utilisées comme preuves dans les procès pénaux aux États-Unis et au Canada. Aussi le milieu est-il régulièrement et activement scruté par les autorités policières, notamment au Canada. Ce Mardi, le tournage d’un clip de rap, avait rapidement évolué en interpellation policière.

La police alertée pour présence d’armes à feu

Ce Mardi, à Plateau-Mont-Royal, un quartier fréquenté dans le centre de la ville de Montréal au Québec, une équipe de tournage réalisait un clip vidéo pour un artiste rappeur.  Un clip plongeon dans l’univers de l’underground et du crime, avec des scènes très réalistes dans la rue avec des armes à feu. Seulement ces armes étaient factices, mais pour des riverains leur présence, seule, avait suffi à alerter la police.

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Une fois arrivés sur les lieux, les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), n’ont pas voulu prendre de risques et ont procédé tout de suite à l’interpellation de toutes les personnes présentes sur les lieux du tournage. Cameramen, preneurs de son, et acteurs. Ce n’est que bien plus tard, que les policiers se sont rendus compte de leur méprise, constatant que les armes en questions étaient des armes factices.

Le fait est, selon la police de la ville, que les réalisateurs du clip n’avaient pas au préalable requis l’autorisation de faire un tournage dans cette partie de la ville. Mais en sus, selon le Bureau du cinéma et de la télévision de Montréal qui remet les permis de tournage sur le domaine public, l’équipe de tournage avant d’utiliser des armes « réelles ou factices » se devait de requérir sur les lieux la présence d’un agent en uniforme. En tous cas, la mésaventure de ce mardi, aurait le mérite de rappeler aux cinéastes ces règles élémentaires.

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