,

Chine : les USA ont été avertis concernant une « menace » nucléaire

Joe Biden

La centrale de Taïshan est le fruit d’un partenariat sino-français. Un projet de prestige construit après que la Chine ait signé un accord de production d’électricité nucléaire avec Électricité de France(EDF), qui une société gouvernementale française. La construction de la centrale a commencé en 2009, et les deux unités qui la composent ont commencé à produire de l’électricité en 2018 et 2019, respectivement. Il y a quelques jours Framatome société française qui collabore à l’exploitation de la centrale faisait état de brèches radiologiques importantes au niveau de la centrale.

« La situation est une menace radiologique imminente »

La Chine a développé son utilisation de l’énergie nucléaire ces dernières années, et elle représente environ 5 % de toute l’électricité produite dans le pays. Selon des sources officielles, la Chine compterait 16 centrales nucléaires opérationnelles avec 49 réacteurs nucléaires en mars 2021, le tout pour une capacité de production totale de 51 000 mégawatts. Mais les autorités chinoises ne cessaient selon les ingénieurs français d’essayer d’augmenter la production en poussant toujours un peu plus les réacteurs à leur maximum.

Publicité

Selon la presse américaine, Framatome, le concepteur et fournisseur français d’équipements et de services nucléaires qui a été engagé pour aider à construire et à exploiter la centrale sino-française, a contacté, le 03 juin dernier, le Département Américain de l’Énergie (DOE) pour l’informer d’un problème potentiel à la centrale nucléaire chinoise. À cette date, la société a officiellement demandé une dérogation qui lui permettrait d’adresser une question de sécurité urgente au Département américain de l’Énergie, avertissant les responsables américains que le réacteur nucléaire avait une fuite de gaz.

Une requête appuyée au 08 juin, avec les français écrivant en substance : « la situation est une menace radiologique imminente pour le site et le public et Framatome demande de toute urgence l’autorisation de transférer les données techniques et l’assistance qui pourraient être nécessaires pour remettre la centrale en fonctionnement normal ».

Cependant si les USA ont jugé que la situation n’avait pas encore atteint un niveau d’alerte à la crise, Washington avait ouvert selon la presse américaine, des discussions avec la France et les responsables chinois sur la « menace ». De même, le Conseil de sécurité nationale américain (NSC)  a initié et tenu plusieurs réunions de travail avec de hauts responsables dont la directrice principale du NSC pour la Chine, Laura Rosenberger, et le directeur principal pour le contrôle des armements Mallory Stewart

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité