Téhéran accuse les USA de bloquer certains de leurs sites d’informations. En effet, que ce soit la chaîne arabe Al-Alam ou encore la chaîne en langue anglaise, Press-TV, deux des gros médias pro-iraniens affichaient un message d’erreur au moment de s’y connecter. Leur nom de domaine aurait été saisi.
Mais ce n’est pas tout. En effet, al-Masirah, chaîne présentant des informations liées aux rebelles yéménites, a elle aussi été saisie. Pour les dirigeants de ces quelques médias, il s’agit ici d’un acte délibéré de piraterie, allant à l’encontre des règles de la liberté de la presse. Pour autant, al-Masirah a rapidement créé un nouveau site en ligne, accessible depuis mardi.
Le gouvernement iranien dénonce les agissements américains
En Irak, plusieurs sites pro-chiites ainsi que le site des brigades du Hezbollah ou encore de certaines factions pro-iraniennes étaient aussi inaccessibles. Tous étaient d’ailleurs siglés du sceau du ministère américain du Commerce. Enfin, plus problématique, la chaîne du Bahreïn LuaLua TV a elle aussi été bloquée alors qu’elle dispose de bureaux aussi bien à Londres qu’à Beyrouth.
Des sites d’informations, bloqués par l’exécutif US
Ces médias n’ont pas manqué de rapidement rebondir sur ces faits dénoncés. Pour eux, il est inconcevable que le gouvernement américain agisse de la sorte, en faisant barrage à la liberté d’expression et de la presse, qu’il défend pourtant sur son sol. Une décision qui s’apparente cependant à une nouvelle sanction contre le régime iranien, visé depuis plusieurs années par une série de décisions visant à l’isoler afin de le faire reculer en ce qui concerne la question du nucléaire.
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