Plusieurs mois après l’assassinat de Samuel Paty, le professeur d’histoire-géographie tué pour avoir montré les caricatures du prophète Mahomet à ses élèves en classe, l’enquête sur ce drame se poursuit. Selon les informations rapportées sur l’affaire par les médias français, dans la matinée de ce mardi 22 juin à Nîmes, une femme a été interpellée et placée en garde à vue toujours dans le cadre de l’affaire. Agée de la trentaine, elle aurait été en contact avec le meurtrier quelques jours avant l’attaque.
Une garde à vue de 4 jours
La garde à vue de cette dernière devrait durer 4 jours. La possibilité de sa mise en examen serait décidée à l’issue de ce délai. La mise en examen interviendrait dans le cadre de l’instruction ouverte pour « complicité d’assassinat terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste ». L’opération a été en effet menée par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire.
Près de 15 mis en examen
Elle est en effet chargée des investigations aux côtés de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Au total, près de 15 personnes ont été mises en examen dans le cadre de cette enquête. Six collégiens sont également comptés parmi cet effectif. Rappelons que Samuel Paty, le professeur d’histoire-géographie enseignant de 47 ans avait été décapité le 16 octobre près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).