Bientôt deux mois que le Professeur Joël Aïvo est détenu dans les geôles béninoises parce qu’il est accusé de blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Son procès est prévu pour le 15 juillet prochain. Depuis son arrestation des voix se sont élevées dans plusieurs pays du continent et même d’Europe pour demander sa libération. Des appels qui n’ont pas fait d’effets puisque le constitutionnaliste est toujours détenu à la prison civile d’Akpro-Missérété. Il continue cependant de recevoir du soutien.
Le vendredi 04 juin dernier, Prince Boris Aké, le président du Parti Vert du Bénin (PVB) a organisé une conférence de presse à Abidjan Cocody. Lors de cette rencontre avec la presse ivoirienne, le chef de cette formation politique a réaffirmé son soutien « sans faille au Professeur Frédéric Joël Aïvo , prisonnier de ses bonnes intentions pour le Bénin, et à tous les autres otages politiques sans exception ».Il a attiré l’attention sur leurs conditions de détention affirmant qu’ils « sont traités exactement comme à Guantánamo, de quoi fragiliser leurs états de santé physique et morale ».
« Pour éviter que le Bénin ne sombre dans un conflit interne »
L’homme politique a par ailleurs réclamé « leur libération pure et simple, sans conditions ni délai ». Le Parti Vert du Bénin souhaite aussi l’internationalisation du débat sur « la crise sociopolitique qui prévaut au Bénin depuis un peu plus de 5 ans déjà pour permettre à l’opinion internationale de mieux s’en occuper ».
Prince Boris Aké appelle les forces vives de la nation béninoise éprises de liberté, de justice et de paix à continuer de se battre avec courage et vaillance afin de rétablir la démocratie et redonner espoir au peuple béninois. Enfin, il lance un appel pressant à la communauté internationale afin qu’elle puisse agir pendant qu’il est encore temps « pour éviter que le Bénin ne sombre dans un conflit interne ».
Répondre à Otis p Annuler la réponse