En France, des policiers continuent de tenir des propos racistes sans craindre des sanctions de la hiérarchie. C’est du moins ce que semble révéler le site d’information StreetPress dans un rapport publié ce mardi. Le média a rapporté des propos racistes et antisémites qui ont été tenus par des policiers au sein du tribunal de grande instance de Paris. Ces propos ont été tenus après qu’un autre fonctionnaire venu renforcer ses collègues leur ait demandé leurs avis sur la question des délinquants mineurs.
Alors qu’une policière dans les rangs accusait les parents des délinquants d’être responsables des actes de leurs enfants, un autre est allé plus loin en pointant du doigt leurs origines. « C’est dû à leur origine. Pourquoi ce n’est que des Arabes et des Noirs, que des étrangers ? », « C’est dans leur nature. Il y a trop d’étrangers en France. S’il n’y en avait pas [d’étrangers], il n’y aurait pas d’agressions sexuelles ni de violeurs », a indiqué le fonctionnaire soulignant qu’« ils [les nazis] n’ont pas fini le travail ».
Aucune décision conséquente
Choqué par les propos tenus par ses collègues, le fonctionnaire venu en renfort a fini par dresser un rapport le lendemain à ses supérieurs et à l’IGPN. Mais il semble que le rapport n’ait abouti à rien. Après que tous les protagonistes aient été écoutés par la hiérarchie, aucune décision conséquente n’a été prise, qu’il s’agisse de sanction ou de réprimande. Les entretiens n’ont abouti qu’à une volonté d’apaisement des relations entre les policiers.
Malheureusement tel n’a pas été le cas, l’auteur du rapport a plutôt fait l’objet de harcèlements de la part de ses collègues qui ne lui adressaient même plus la parole d’après un témoignage. Celui-ci a fini par demander une affectation pour quitter la brigade. Tout compte fait, bien que les auteurs des propos racistes et antisémites aient reconnu les faits, l’IGPN n’a jusqu’à ce jour pas encore rendu les conclusions de son enquête.
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