Par le canal d’une publication qu’elle a faite sur le réseau social Instagram, Pretty Yende la chanteuse d’origine sud-africaine a dénoncé le traitement dont elle a fait l’objet par la police à son arrivée sur le sol français. L’artiste lyrique indique que la violence policière est bien « réelle » pour des personnes ayant sa couleur de peau.
« Déshabillée et fouillée telle une criminelle… »
Selon la publication qu’elle a faite, l’incident se serait produit à Roissy-Charles de Gaulle, ce lundi 21 juin. Suite à un contrôle de police, elle a affirmé avoir été dépossédée de toutes ses affaires personnelles. Elle aurait été « déshabillée et fouillée telle une criminelle » selon le texte qu’elle a publié sur son compte.
« Il faisait froid, au début j’étais dans le noir et ils m’ont laissée seule avec un téléphone fixe et un morceau de papier sur lequel ils m’avaient dit de noter les numéros de mes proches et amis que je pouvais appeler. La plupart d’entre eux ont refusé de s’adresser à moi en anglais, il y avait plus de 10 policiers que je pouvais entendre parler et rire dans le couloir », a-t-elle laissé lire sur le réseau social.
Elle s’estime chanceuse
Elle fait par la suite remarquer qu’elle s’estime chanceuse. Selon elle, malgré les mauvais traitements dont elle a été victime, elle est toujours en vie. « Je fais partie des rares chanceuses à être vivante aujourd’hui malgré les mauvais traitements, les discriminations raciales scandaleuses, la torture psychologique et les commentaires racistes très offensants, dans un pays auquel j’ai donné tellement de mon cœur »,a-t-elle fait savoir.
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