Le président du Comité de mobilisation pour la paix (Cmp) Lucien Medjico, était hier lundi 05 juillet sur le plateau de l’émission 100% Bénin pour parler de réconciliation. En effet, l’homme politique à appeler à une réconciliation entre le pouvoir en place et les opposants en exil. « Chacun doit pouvoir se pardonner et reconnaître son tort » a-t-il déclaré, même s’il ne compte pas trop sur le régime pour faire amende honorable, parce que dit-il, le « pouvoir commet mais ne reconnaît jamais ». « C’est difficilement qu’il reconnaît qu’il a commis un tel acte » assure le politicien qui demande donc aux opposants en exil d’adopter un ton qui facilite la réconciliation.
Pour lui, il faudrait aussi qu’ils abandonnent certaines revendications. « Aujourd’hui, il y a des choses que nous ne pouvons pas demander à Talon de faire. Cessons de dire, les élections, il faut reprendre, il faut rétablir la Constitution du 11 décembre 1990 » etc, a déclaré Lucien Mèdjico. D’après lui, ces points ne semblent plus être négociables. La démarche adoptée par son Comité de mobilisation pour la paix est d’aller vers le pouvoir et lui faire reconnaître que « ses enfants qui sont ailleurs souffrent et que cette souffrance n’accorde aucun crédit à notre pays ».
Il demande à la justice d’être clémente vis-à-vis des prisonniers politiques
Lucien Mèdjico pense même qu’on doit faire comprendre au chef de l’Etat qu’il a intérêt à ce que ses frères, ses fils, reviennent, même s’ils n’en formulent pas la demande. Le politicien invite Patrice Talon a prendre exemple sur Alassane Ouatarra qui a demandé à Gbagbo et Blé Goudé de rentrer au pays au nom de la réconciliation nationale. Il exhorte donc le numéro 1 béninois à autoriser le retour au Bénin des exilés, quel que soit le mobile qui a motivé leur départ.
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