Le promoteur de Couleurs tropicales sur RFI a profité d’une publication qu’il a faite sur le réseau social Facebook pour dénoncer un phénomène qui est récurrent dans les capitales africaines. En guise de commentaire à une publication montrant l’image d’une femme frappée par les conséquences de la dépigmentation, Claudy Siar a notamment fait remarquer qu’il s’agit d’un désamour des Africains pour eux-mêmes. Pour le fondateur et le copropriétaire de la radio Tropiques FM, il s’agit « d’une Triste réalité africaine ».
Il estime que l’émancipation ne sera effective que le jour où les Africaines s’accepteront elles-mêmes. « Le jour où les noirs s’aimeront tels qu’ils sont, qu’ils respecteront leur peau et leurs cheveux, ce jour-là, nous pourrons parler d’émancipation. En attendant, trop d’afros ne voient leur valeur qu’à travers une identification à l’autre et une tentative de gommer des aspects évidemment de leur africanité. », a laissé lire l’animateur.
Un phénomène présent en Afrique
Rappelons que le phénomène de la dépigmentation est remarqué beaucoup plus dans les pays ayant été colonisés et ayant gardé un complexe d’infériorité par rapport aux colons. En Afrique et même en Asie, la dépigmentation demeure un phénomène récurrent. Il existe une association sur le plan mondial sur cette pratique. L’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA) a pris l’habitude de faire part aux différentes personnes qui s’adonnent à cette activité les dangers auxquels elles s’exposent. Il s’agit également d’un secteur assez florissant car les produits s’écoulent assez facilement sur le marché africain.
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