Le ministre français de la justice Éric Dupond-Moretti aura profité d’une déclaration qu’il a faite ce lundi 19 juillet en marge de son déplacement à Beauvais pour répondre à la gauche qui réclame sa démission. « Je suis plus que jamais déterminé à être pleinement ministre de la Justice […]. Rien n’entamera ma détermination, je suis extrêmement serein. Ma légitimité, je la tiens du président de la République et du Premier-ministre », a notamment lancé le Garde des Sceaux à la faveur de son déplacement pour le déploiement de téléphone « grave danger » pour les victimes de violences conjugales.
« En tant que justiciable, j’ai comme tout le monde des avocats qui feront valoir mes droits et en tant que ministre, je suis à cent pour cent dans la tâche qui est la mienne », a-t-il martelé. En effet, suite à sa mise en examen vendredi dernier dans l’affaire prise illégale d’intérêts, nombreux ont été les hommes politiques français à demander son départ du gouvernement.
Des appels à la démission après sa mise en examen
« Si Éric Dupond-Moretti est présumé innocent, l’énergie qu’il mettra à se défendre et la nature des faits pour lesquels il est entendu par la justice, doivent le conduire à réagir de manière républicaine et à proposer sa démission au président de la République », ont laissé lire dans un communiqué les sénateurs PS. Le groupe socialiste au Sénat quant à lui, fait remarquer que la décision qui a été prise par la justice à l’encontre d’Eric Dupond-Moretti « ne peut rester sans conséquences ». « Le président de la République doit prendre ses responsabilités et s’interroger sur le maintien du Garde des Sceaux dans ses fonctions », a-t-il fait savoir.