Suite à une plainte qui a été déposée par plusieurs Organisations, la justice française s’est penchée sur des attaques chimiques qui ont eu lieu en Syrie il y a plusieurs années. Les faits auraient été commis par le régime de Bachar el-Assad. L’enquête aurait débuté à la fin du mois d’avril. Au nombre des organisations ayant déposé la plainte, on peut citer : le Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression (SCM), Open Society Justice Initiative (OSJI) et Syrian Archive.
« Crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre »
L’information judiciaire dans le cadre de cette affaire a été en effet confiée aux juges d’instruction du pôle «crimes contre l’humanité» du tribunal de Paris. A en croire des sources qui sont proches du dossier, la procédure judiciaire a été enclenchée pour «crimes contre l’humanité» et «crimes de guerre». Les juges ont quant à eux commencé les auditions. Ce vendredi 9 juillet, c’est le directeur général de SCM, Mazen Darwish qui a été entendu.
Des pièces à conviction
Ce dernier qui était présent en tant que partie civile dans le dossier a présenté plusieurs éléments de preuves lors de son passage devant les magistrats. Plusieurs centaines de pièces à conviction ont été présentées. «Les noms et les grades de 246 officiers de la quatrième division menée par le major général Maher El-Assad, ainsi que 94 officiers de la 155ème brigade des missiles et 32 officiers de la 106ème brigade de la garde républicaine»ont été entre autre cités.
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