Dans une récente interview accordée au journal Fraternité, le maire de la commune de Djougou attire l’attention des gouvernants sur l’exposition de sa collectivité territoriale au radicalisme violent. « Il n’y a pas que le chômage qui menace les jeunes de la commune de Djougou. Le radicalisme violent pourrait venir recruter également dans le rang de cette couche de la population. Djougou mérite une grande attention sur la question de l’extrémisme religieux » a déclaré Malick Gomima.
Ceux qui ne nous veulent pas du bien partagent la même religion que nous
Pour l’ancien journaliste, le niveau de misère est si élevé qu’il est à craindre que sa commune devienne un terreau fertile pour « entraîner les esprits fragiles, dans le radicalisme ». « Ceux qui ne nous veulent pas du bien partagent la même religion avec la très grande majorité de la population » assure t-il. Malick Gomina va un peu plus loin, clarifier ses dires.
A l’en croire, son intention en invitant les gouvernants à être plus attentifs à la question de l’extrémisme religieux à Djougou, n’est pas une demande d’assistanat, mais une invite à « travailler ensemble pour mobiliser les ressources propres et proposer une meilleur offre politique aux personnes vulnérables ». La meilleur façon de prévenir la violence est de combattre la pauvreté sous toutes ses formes ; au risque de pousser notre jeunesse à commettre l’irréparable, conclut-il sur le sujet.
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