Recherché par la justice béninoise pour incitation à la violence et à la haine, Bertin Koovi a été récemment relaxé. Dans un entretien accordé à la radio Océan FM lundi dernier, le président de l’Alliance Iroko a tressé des lauriers à la justice de son pays. «Je me réjouis qu’il y ait une justice juste et équitable au Bénin » a-t-il déclaré, abordant par la suite son entrée dans le camp Talon. Une entrée qu’il assimile à une allégeance à la République.
» J’ai dû faire allégeance à la République »
« Vous avez dû entendre que j’ai dû faire allégeance à la République et j’ai appelé tous mes militants à déposer tous les moyens de contestation, parce que le droit n’étant plus de notre côté. Il n’y avait plus aucune lutte à faire » a-t-il déclaré non sans s’expliquer. En effet, selon M Koovi, les décisions de la Cour africaine des droits de l’homme étaient devenues caduques parce que les opposants ont eux-mêmes décidé de ne pas les respecter en candidatant pour la présidentielle d’avril dernier.
« La Cour a invalidé toutes les lois (qui régissent les élections au Bénin) et pourtant on a eu des candidats » fait observer le président de l’Alliance Iroko. A partir de ce moment, il n’y avait donc plus « aucune lutte à mener. Et c’est pour ça que j’ai appelé le peuple à ne pas suivre des aventuriers avides de pouvoir ».
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