Un peu plus tôt dans la journée , l’ex-opposant Bertin Koovi disait en avoir fini avec ses ennuis judiciaires, via une publication sur sa page Facebook. « Le juge a conclu à un non-lieu » annonçait-il. Interrogé par la radio Océan Fm ce même lundi sur la décision de justice, le président de l’Alliance Iroko a fait savoir que ce jugement est la preuve que « nous sommes dans un pays où la justice ne cherche pas forcément à incarcérer les citoyens ».
Il était recherché pour incitation à la violence, à la haine
Quand la République vient à incarcérer un béninois, c’est parce qu’elle estime que celui-là est dangereux pour la société ou qu’il est dangereux pour lui-même, a-t-il poursuivi. Dans sa publication de ce matin, Bertin Koovi avait taclé ses pourfendeurs. « Des aigris » qui voulait le voir en prison, a-t-il écrit. Le président de l’Alliance Iroko avait en effet des comptes à rendre à la justice béninoise qui le recherchait pour des faits d’incitation à la violence et à la haine.
Après avoir passé l’ensemble de mes audios au peigne fin, difficile à la fin de dire que j’appelle à la haine, a écrit l’homme politique ce matin dans sa publication facebook. In fine, Bertin Koovi n’a plus d’ennuis judiciaires. Il pourra se consacrer pleinement et sans craintes à ses activités politiques, lui qui soutient désormais les actions du président Patrice Talon.
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