La sortie médiatique effectuée par Olivier Serva, élu député de la Guadeloupe en 2017, sous l’étiquette de La République en marche sur le faible taux de vaccination enregistré aux Antilles n’est visiblement pas du goût de l’exécutif. L’homme politique qui avait été invité sur Europe 1 liait la réticence des populations antillaises par rapport à la vaccination à leur passé d’esclave. Pour lui, le « manque de confiance » au vaccin mis sur pied contre le Covid-19 a des causes multiples.
« Nous avons subi en Guadeloupe et en Martinique l’esclavage pendant 400 ans, et l’esclavage a été aboli il y a moins de 200 ans. Le grand-père de mon grand-père qui a 100 ans a connu l’esclavage », a-t-il fait remarquer.
« On vous remet en esclavage »
« Et ça veut donc dire aujourd’hui que forcer une population qui a subi l’esclavage, c’est comme si on lui disait ‘On vous remet en esclavage’ dans la perception des peuples Guadeloupéens et Martiniquais. Il faut bien en être conscient et ne pas négliger cette partie-là », a martelé l’élu antillais dans sa déclaration. Mais l’explication ne semble pas plaire à certains de ses collègues au sein de la majorité. L’exécutif français accusé également les élus locaux de n’avoir pas joué leur rôle de relai auprès des populations à la base.
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