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Employé d’une carrière de sable noyé au Bénin : le gouvernement descend sur les lieux

Le Préfet Jean-Claude Codjia - photo DR

Dans la journée du mardi 10 août 2021, une publication appuyée d’images a fait le tour des réseaux sociaux et a suscité l’émoi en signalant un cas de noyade survenu sur le site de dragage de sable géré par la Société terre et commerce chinois (SOTEC) à Agassa-Godomey, dans la Commune d’Abomey-Calavi. Ce mercredi 11 août, une délégation gouvernementale a effectué une descente sur les lieux pour s’enquérir de la situation.

Une délégation interministérielle, conduite par le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, William Comlan, s’est rendue sur le site de dragage pour s’enquérir des circonstances de l’accident. Cette délégation est composée entre autres du préfet de l’Atlantique Jean-Claude Codjia, le directeur départemental Atlantique du ministère du Développement et de la coordination de l’action gouvernementale, le directeur départemental du ministère du Cadre de vie et du développement durable et le commissaire de Police d’Akassato. Selon les informations, la victime de noyade est un employé de la Société terre et commerce chinois (SOTEC) en charge du dragage de sable sur le site.

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L’accident qui a coûté la vie à cet employé est survenu dans la soirée du dimanche 09 aout 2021 et les services compétents (police, sapeurs-pompiers…) ont été informés de l’accident tard dans la nuit. Malgré cela, leur réaction a été prompte. Les premières recherches au fond de l’eau toute la journée du lundi 9 août 2021 n’ont pas été fructueuses. C’est le mardi 10 août dernier que le corps de la victime est revenu en surface. Il a été repêché par les éléments de la police et les sapeurs-pompiers. Les constats d’usage ont été effectués. Le procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième instance d’Abomey-Calavi a été saisi du dossier dès le dimanche 8 août dans la soirée, aux fins d’ouvrir une enquête judiciaire.

2 réponses

  1. Avatar de Adjinakou Kla-Kla
    Adjinakou Kla-Kla

    Il faut que la lumière soit faite sur cet accident grave car le corps flottant sur l’eau au gré du vent et le cri de détresse du frère de la victime criant à l’aide nous ont tous estomaqué sur les réseaux sociaux. C’est inadmissible.
    Jamais je n’aurais pensé que cela puisse arriver chez nous au Bénin. Il faut agir fermement et au plus vite.
    Des accidents de ce type ont souvent lieu au sein de la communauté Libano-Syrienne installée au Bénin employant des Béninois.
    Ces accidents ont souvent été cachés, camouflés avec la complicité des nôtres.
    Il n’y a pas de différence entre un noir qui meurt et un blanc qui meurt. Un mort est un mort point barre. Le traitement réservé à ce genre d’accident sur un chantier est et doit rester le même pour tous. Par ailleurs, la rigueur de la loi doit s’appliquer de la même manière. Que fait donc l’Inspection du Travail du Bénin? Quelles sont les mesures de sécurité qui encadrent ces chantiers? C’est l’inspection du travail qui aurait dû se saisir de ce dossier et sonner la charge. C’est vraiment dommage.
    Aller donc en Chine, au Liban ou en Syrie pour faire et vous verrez. Il faut qu’on arrête de sourire à tout le monde.
    A Suivre.

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    J’ai vu la vidéo de son oncle, comme beaucoup.

    les dirigeants de la société doivent répondre des mesures de sécurité et de la manière dont ont été conduites les recherches.
    Pour une fois, l’image que donnent les autorités est exemplaire de diligence. ça change des victimes d’explosion de farine avariée, hospitalisés à 2 pas de la Présidence, qui n’ont même pas eu de visite d’aucune autorité.

    \\\\ ///
    (@_@)

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