Le président brésilien Jair Bolsonaro s’est récemment exprimé sur son avenir politique, face à ses partisans. En effet, hier samedi 28 août 2021, le chef de l’Etat a estimé devant des évangéliques, lors d’une visite à Goiania, au centre du pays, que trois alternatives se présentaient à lui dans un futur proche.
Il a essuyé un camouflet du chef du Sénat
Selon lui, il peut être soit « Emprisonné, mort ou victorieux ». Cependant, il pense que la première alternative n’a certainement pas lieu d’être. « Vous pouvez être sûr que la première alternative n’existe pas. Je fais ce qu’il faut et je ne dois rien à personne » a-t-il déclaré. Le numéro un brésilien n’a outre pas manqué de lancer une pique au Tribunal supérieur électoral (TSE) et au tribunal suprême fédéral (TSF), avertissant qu’« aucun homme ici sur terre ne va [l]’intimider ». Notons que ces propos de Jair Bolsonaro interviennent après qu’il ait essuyé un camouflet de Rodrigo Pacheco, patron du sénat brésilien. Ce dernier n’a en effet pas accepté sa demande d’enclencher une procédure de destitution à l’encontre d’Alexandre de Moraes, un des 11 juges du STF et membre du TSE.
Celui-ci, au début de ce mois d’août, avait donné l’ordre qu’une enquête soit ouverte contre Jair Bolsonaro pour « incitation au crime » et « diffamation ». Pour rappel, le courant entre les deux hommes ne passe pas depuis maintenant plusieurs mois. L’un des différends entre les deux hommes est la remise en question de la légitimité du système de vote électronique brésilien qui existe maintenant depuis 1996.
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