« Beaucoup de vos collaborateurs ne sont pas dans des relations de sincérité avec vous. Beaucoup ne nourrissent à votre égard qu’une loyauté de façade ». Ces propos sont de l’institutionnaliste Simon Narcisse Tomety et ils sont destinés à Patrice Talon, le président béninois. En effet, » le chef de file des éducateurs en citoyenneté » s’adresse ainsi au président de la République parce qu’il pense que tous ses conseillers « visibles et non visibles » l’incitent à « fabriquer des terroristes et des blanchisseurs d’argent ». L’institutionnaliste invite donc Patrice Talon à leur tourner le dos et à libérer sans conditions « tous les détenus politiques et d’opinions » .
« Le Professeur Aïvo n’est pas un trafiquant«
L’homme a notamment insisté sur le cas Joël Aïvo. A l’en croire, le constitutionnaliste n’a pas sa place dans une geôle. « Je soutiens que le Professeur Aïvo n’est pas un trafiquant et cet homme de valeur n’a pas sa place dans une prison » écrit-il dans sa publication Facebook qu’il présente comme une lettre au chef de l’Etat. De toute évidence, Simon Narcisse Tomety prend la défense de l’universitaire qu’il affectionne. « Libérez notre frère Joël » dira-t-il à Patrice Talon.
Ce spectacle judiciaire déshonore le Bénin
Le chef de file des éducateurs en citoyenneté n’apprécie pas que le constitutionaliste soit encore retenu en prison sans preuves. Il se surprend aussi de ce dont on l’accuse. « Ce qui m’étonne dans cette affaire de blanchiment d’argent et atteinte à l’autorité de l’Etat sans preuve jusqu’ici, c’est que personne ne nous donne la liste des candidats depuis 1991 qui ont battu campagne sans rien dépenser. Nous avons les yeux pour voir et nous avons vécu la réalité » a-t-il écrit dans son post. Le Bénin, selon lui, offre un spectacle judiciaire qui le déshonore.
Laisser un commentaire