Au Bénin, la réforme du système partisan a donné naissance à de grands ensembles politiques. Les premiers partis qui ont été portés sur les fonts baptismaux sont le Bloc Républicain et l’Union progressiste. « On a créé deux partis avant que les autres ne viennent. Des (partis) qui n’ont rien de différent en termes de valeurs qui rassemblent les gens. Ce qui les rassemble c’est de travailler avec celui qui est là. Ils auraient dû faire un seul parti, pourquoi deux ? Donc c’est tout à fait factice » critique Sylvain Akindès dans un reportage de la chaîne Africa 24 sur les 61 ans d’indépendance du Bénin.
L’opposition en a souffert
Plus loin dans son intervention, l’ancien ministre du régime Kérékou pense que ceux qui ont réformé le système partisan auraient dû dès le départ interdire les alliances de partis. « Il aurait été plus simple dès le départ de dire, pas d’alliances de partis, deuxième chose, si vous êtes députés, si vous quittez le parti, vous quittez votre poste » a-t-il déclaré.
La réforme du système partisan est déjà consommée et il n’y a pas de relecture des textes en vue. Les partis politiques ayant souffert de cette réforme appartiennent pour la plupart à l’opposition. Alors qu’ils tardaient à s’y conformer, les élections législatives de 2019 sont intervenues, propulsant au parlement les deux plus grands partis de la mouvance présidentielle.
Laisser un commentaire