Les forces de l’ordre sud-africaines ont réalisé plusieurs arrestations depuis l’assassinat de Babita Deokaran, une lanceuse d’alerte. Cette dernière a en effet été abattue par balle, pendant qu’elle déposait sa fille à l’école. La victime était une fonctionnaire de l’Etat du Gauteng qui avait dénoncé plusieurs contrats frauduleux, en pleine pandémie de covid-19, que certains entrepreneurs ont passés.
Environ 20 millions d’euros de dépenses réalisées
Grâce à ces contrats donc, ces derniers se sont enrichis de manière illicite grâce à la crise sanitaire due au covid-19. Babita Deokaran s’occupait des finances du département de la santé de la région et était témoin des fraudes qui se déroulaient. Elle était également le principal témoin de l’unité des enquêtes spéciales de la police, dans une affaire de contrats publics frauduleux. Cette unité a fait cas de plusieurs contrats entachés notamment de surfacturation, représentant environ 20 millions d’euros de dépenses réalisées. Cela, dans le but de fournir du matériel de protection contre le covid-19 au Gauteng. Cependant, les autorités n’ont pas été en mesure de la protéger.
Suite à son assassinat, sept personnes ont été interpellées par la police, même si les autorités n’ont pas pour le moment fait part des raisons ayant poussé à commettre ce crime. Cependant, une chose est claire pour le chef de la province du Gauteng, David Makhura. Selon lui, l’assassinat de Babita Deokaran est forcément lié aux affaires de corruption dans l’administration générale.
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