Au Bénin, il est des gens qui aiment jouer à la loterie. Ils en deviennent même accros à force de gagner plus souvent. Cette addiction au jeu, doit-elle être traitée comme une maladie ? Pour le sociologue Aimé Sènon, « ce n’est pas évident ». L’homme explique dans les colonnes du journal l’Evènement Précis que cette addiction au jeu, « profite à l’Etat ». « L’Etat aussi gagne quelque chose. Ne pensez pas que l’Etat va mettre en place une structure pour considérer que l’addiction au jeu de la « LNB » est un problème psychologique ou peut-être psychique » assure-t-il.
Maintenant la conscience collective appréhende le discours qui est tenu sur ces jeux comme un appât, un piège pour pouvoir dépenser beaucoup d’argent. C’est un peu comme le soulard qui va dans une buvette puisqu’il est habitué à se souler. Puis il en prend, plus il est convaincu que son organisme le maintiendra debout. Alors ce soulard te dira que l’alcool est une bonne chose et c’est quand il en prend qu’il retrouve sa forme, explique par ailleurs le sociologue.
L’Etat peut traduire en justice la personne qui interdira le jeu de la LNB
Quand on lui demande alors si on peut dans ces situations, interdire aux gens de jouer il répond par la négative. « Non, on ne peut pas interdire aux gens de jouer puisque la LNB est une société d’Etat. L’Etat peut traduire devant les juridictions compétentes la personne qui interdira le jeu de la LNB. Certains jeux participent à l’éducation et au développement personnel ce qui n’est pas le cas du jeu de la LNB » assure Aimé Sènon.
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