En conseil des ministres ce mercredi 1er septembre 2021, le gouvernement béninois a pris des mesures urgentes pour faire face à la persistance de la pandémie de la COVID-19. Ainsi, il a décidé de rendre obligatoire la vaccination contre le coronavirus pour le personnel médical, paramédical, pharmacien, aide-soignant de même que pour le personnel administratif des formations sanitaires publiques et privées, comme pour le personnel des officines pharmaceutiques.
Après un mois de congés, le gouvernement a tenu ce mercredi 1er septembre 2021, son conseil hebdomadaire dans un contexte d’augmentation du taux de contamination au coronavirus avec des pertes en vies humaines.Le gouvernement a examiné la situation et a décidé de rendre obligatoire la vaccination contre le coronavirus pour le personnel médical, paramédical, pharmacien, aide-soignant de même que pour le personnel administratif des formations sanitaires publiques et privées, comme pour le personnel des officines pharmaceutiques. Selon le compte rendu de cette réunion du gouvernement, il ressort que le Bénin compte à ce jour 15.932 cas confirmés dont 4834 encore sous traitement et 131 décès. Plus préoccupant, au cours de la seule semaine du 16 au 22 août, il y a eu 2300 nouveaux cas dont 7 décès. Ce qui fait que « le site d’Allada, dédié à la prise en charge des cas graves, a connu un pic des hospitalisations et des cas graves admis en réanimation et en soins intensifs, avec la particularité que presque tous les malades n’ont pas été vaccinés ».
Sur 274 cas graves répertoriés dans la période, 264 n’avaient reçu aucune dose de vaccin. Le gouvernement a noté également que ce seul site consomme désormais plus de 500 obus d’oxygène par jour, soit l’équivalent d’un an de consommation d’oxygène pour l’ensemble des hôpitaux publics et privés du Bénin, en temps normal. Pour prendre cette décision, le gouvernement s’est appuyé sur l’article 66 de la loi portant protection de la santé des personnes en République du Bénin. Cet article indique que l’Etat peut rendre obligatoires certains vaccins pour une frange de la population. Pour le gouvernement, « une telle démarche vise à protéger ces acteurs pour assurer le bon fonctionnement du système de santé et, ce faisant, leur éviter d’être des vecteurs de propagation de la pandémie ». Le gouvernement a réactivé les mesures de renforcement de la lutte contre la COVID-19. Ainsi, les discothèques et structures assimilées sont à nouveau fermés et les rassemblements festifs dans les endroits publics, y compris les plages sont interdits de même que des rassemblements de plus de 50 personnes.
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