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Bénin : Le gouvernement veut prévenir l’extrémisme violent à Pèrèrè

Alassane Séïdou | Photo : DR

La commune de Pèrèrè dans le département du Borgou pourrait être un terreau fertile pour l’extrémisme violent et le terrorisme surtout qu’elle est proche de plusieurs localités de pays voisins où sévit le terrorisme. Le mardi 21 septembre dernier, les membres du Secrétariat permanent de la Commission nationale de lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme, ont tenu une séance de travail avec les élus communaux et élus locaux de Pèrèrè, des responsables religieux, des leaders d’opinion et autres dignitaires de la commune. L’objectif de cette réunion était d’échanger avec les acteurs présents sur les facteurs de l’extrémisme violent, ses risques et ses conséquences et la conduite à tenir par ceux-ci pour prévenir cet extrémisme.

« Il voudrait…que nous descendions également vers les populations à la base pour les sensibiliser »

Jacques Singbo, le commissaire de police en service au Secrétariat permanent de la Commission nationale de lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme, a expliqué dans les colonnes du journal La Nation que c’est sur ordre du ministre de l’intérieur que cette rencontre a eu lieu. « Il voudrait qu’on reste non seulement en haut, mais que nous descendions également vers les populations à la base pour les sensibiliser au vu d’un certain nombre de faits » a-t-il déclaré. Inutile de rappeler que le Bénin partage ses frontières avec plusieurs pays comme le Burkina Faso, le Niger et le Nigéria, où les terroristes sont actifs.

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« Il va falloir prendre les mesures indiquées »

« Lorsqu’on regarde la situation géographique du Bénin par rapport au Nigéria, au Burkina Faso et au Niger, parlant des actes extrémistes , des accrochages entre les terroristes et les rangers, puis des mouvements et autres immixtions des terroristes sur notre territoire, il va falloir prendre les mesures indiquées » assure Jacques Singbo. Il espère compter sur la collaboration des populations, et des élus locaux et communaux pour prévenir l’extrémisme violent. En effet, le commissaire souhaite que chaque citoyen se considère comme un maillon de la chaîne de sécurité et coproduit la sécurité. En clair, il demande une collaboration avec les forces de sécurité et de défense pour dénoncer tout comportement et tout étranger qui sont pour le moins suspects.

 » Il faut éviter que les extrémistes viennent s’installer sur notre territoire « 

« Nous devons également nous rapprocher des chefs villages, chefs quartiers et de tout autre élu, pour leur dénoncer tout mouvement suspect. Il faut éviter que les extrémistes viennent s’installer sur notre territoire » a martelé le commissaire Jacques Singbo. Dans les pays limitrophes du Bénin, seul le Togo n’a pas encore été frappé par les attaques terroristes. Le Burkina Faso , le Niger et le Nigéria ont déjà compté plusieurs morts dus aux activités des groupes djihadistes à l’intérieur de leurs frontières.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Il faut occuper les pauvres et jeunes gens à l’agriculture et l’élevage dans l’agro-alimentaire et l’agrobusiness. Il y a assez de terre. C’est paradoxal.

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