Le parti Restaurer la Confiance (RLC) a enclenché les démarches pour formaliser son existence. Le mardi 14 septembre dernier, il a déposé les pièces exigées par la Charte des partis politiques au ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. L’acte posé par la formation politique renseigne sur sa détermination à participer aux prochaines joutes électorales, notamment les Législatives de 2023.
Pour une « plateforme commune de l’opposition »
Il veut faire passer le Bénin d’un Etat de loi à un Etat de droit car, le président Patrice Talon venu par les urnes, « a tout fait pour que le parlement soit géré uniquement par sa tendance politique, qui fait passer des lois qui s’imposent à tous sans qu’il soit possible d’entendre un autre son de cloche sur la gestion des affaires publiques » déplore Iréné Agossa interrogé par le magazine Jeune Afrique. Dans ce combat politique contre le régime de la Rupture, l’ancien colistier de Corentin Kohoué, compte bien travailler avec d’autres forces politiques opposées au régime actuel.
Il est d’ailleurs favorable à des discussions avec le chef de file de l’opposition Paul Hounkpè pour la création d’une « plateforme commune de l’opposition », un projet porté par le Secrétaire exécutif national des FCBE. Donc, malgré « le problème de légitimité » qui se pose selon lui, au niveau de Paul Hounkpè, le patron du RLC ne compte pas fermer la porte à la discussion. Après Mouvement Populaire de Libération (MPL) et les Forces Cauris pour le développement du Bénin (FCDB), Restaurer la Confiance pourrait échanger très prochainement avec le chef de file de l’opposition.
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