En début du mois de septembre, une lettre ouverte au chef de l’Etat dont l’auteur serait un ex-prêtre de Banamè, a circulé sur les réseaux sociaux. Dans cette correspondance, l’homme de Dieu appelait le président Patrice Talon au secours parce qu’il serait menacé de mort pour avoir fait connaître certaines pratiques de l’église qui, selon lui, ne sont pas en phase avec la foi chrétienne. Cette lettre de l’ancien prêtre Jean-Claude Assogba, a fait réagir Parfaite, la cheffe de la mission de Banamè.
Dans un enregistrement audio transcrit par la presse locale, celle que ses fidèles appellent « Daagbo », a clairement fait savoir que le chef de l’Etat « ne peut lui demander des explications sur un seul tiret de la lettre ». « Il ne peut pas m’interpeller. Par où m’interpellera-t-il? « poursuit-elle sur un air de défiance. Inutile de rappeler que la cheffe de la mission de Banamè se considère comme Dieu le père.
« … laisse tomber. C’est ce qu’il dira »
Et à ce titre ses propos peuvent avoir du sens aux yeux de ses fidèles. « Talon ne peut rien me demander parce qu’on ne saurait me fixer dans les yeux. Il ne pourra pas m’interpeller » a-t-elle réitéré. » C’est moi qui vais d’abord évoquer le sujet avant qu’il ne me dise, laisse tomber. C’est ce qu’il dira » assure Daagbo. Rappelons que dans sa lettre ouverte à Patrice Talon, l’ancien prêtre a laissé croire qu’il était activement recherché par la hiérarchie de la mission de Banamè.
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