Dans un message publié sur sa page facebook le mardi 07 septembre dernier Boni Yayi suggérait à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de décréter une obligation vaccinale mondiale sur trois ans. Il y a quelques heures, l’ancien président béninois a fait machine arrière dans un autre post facebook. Il dit reconnaître l’importance du consentement. « L’adhésion massive de la population demeure un élément déterminant dans la réussite de ce combat. Une fois de plus, je retire la proposition de l’obligation vaccinale. Il s’agit en dernière analyse d’un problème de liberté et de responsabilité » a écrit l’ancien locataire de la Marina.
Le désengagement des autorités serait à la source de la panique
Pour régler donc ce problème, Boni Yayi pense qu’il est important d’instaurer le dialogue et d’éviter une campagne de communication et de mécanismes susceptibles d’alimenter chez les populations la suspicion de servir de cobaye. « Dans bon nombre de pays, demander à une population frileuse de signer des documents qui désengagent les autorités gouvernementales et les fabricants de vaccins, en cas d’effets néfastes du vaccin, serait à la source de la panique par faute d’information notamment dans les pays à faible taux de vaccination (moins de 1%) » a par ailleurs déclaré l’ex-numéro 1 béninois.
Il invite dans le même temps, » l’OMS , les Gouvernements et les Laboratoires à s’accorder sur des mécanismes de garanties possibles aux candidats à la vaccination comme cela se fait dans la plupart des pays à fort taux vaccinal ». La pandémie de la Covid-19 a déjà fait dans un pays comme le Bénin plus d’une centaine de décès. Les autorités, toujours dans l’optique de contrôler la propagation du virus, ont imposé une obligation vaccinale aux agents de santé et incitent les autres couches de la population à aller se faire immuniser contre le terrible virus venu de Chine.
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