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Bénin : une loi pour l’avortement ne suffit pas selon le pasteur Alokpo

Le vote des nouvelles dispositions légales pour l’avortement au Bénin ne laisse pas de marbre le pasteur Michel Alokpo. Dans les colonnes du journal Le Matinal, le porte-parole du Cadre de concertation des confessions religieuses approuve d’un côté l’opposition de l’église catholique à cette loi mais reconnaît aussi la nécessité d’encadrer l’avortement au Bénin. A l’en croire, cette loi va « diminuer les avortements clandestins au Bénin » , mais de l’autre côté, il ne faudrait pas croire naïvement que les avortements clandestins vont disparaître.

« Cet encadrement ne signifie pas que les avorteurs ne continuent pas à pratiquer les avortements clandestins. J’ai eu à dire qu’il fallait que les députés puissent consulter les confessions religieuses en l’occurrence l’église catholique et les autres confessions pour voir comment faire parce qu’on parle d’encadrement, comment faire pour enrayer ce fait de société qui consiste à pratiquer de l’avortement clandestin » a déclaré Michel Alokpo. Pour le pasteur, un travail au niveau des confessions religieuses est nécessaire. 

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Le côté spirituel et le côté moral comptent beaucoup

 » Je pense que la loi peut jouer un rôle important, la loi est dissuasive. Mais le côté spirituel et le côté moral comptent beaucoup. Il va falloir que l’on encadre également  ce processus aux niveaux des confessions religieuses, des églises, des mosquées, qu’on enseigne, qu’on éduque nos enfants. L’Etat a un rôle important » assure l’homme de Dieu. Pour lui, il est donc clair que « l’encadrement par une loi ne suffit pas du tout ». L’Etat doit aussi régler la question du social, ajoute le pasteur.

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