Au Bénin, le ministre de la santé a remercié ce jeudi 21 octobre, les députés pour le vote de la loi relative à la santé reproductive au Bénin. C’est à l’occasion d’un point de presse qu’il a organisé à Cotonou. Benjamin Hounkpatin pense que l’acte posé par « la représentation nationale sera à coup sûr, très bien accueilli par l’ensemble du personnel médical qui, au quotidien est confronté à la prise en charge des complications d’avortements qui aboutissent souvent à des mutilations ou des pertes en vies humaines. Et ces pertes en vie humaines, concernent souvent des femmes qui sont encore dans la fleur de l’âge ».
» Une mesure de santé publique «
Pour lui, les députés ont fait preuve de clairvoyance. Il invite les populations à voir en cette loi « une mesure de santé publique dont l’unique objectif est de sauver des vies humaines ». L’avortement restera comme un dernier recours, assure l’autorité. Mais il est désormais légal et se fera « à la demande de la gestante dans des conditions bien précises ».
Benjamin Hounkpatin est persuadé que cette loi « participe de la préservation de la santé et de la vIe de nos jeunes filles, de nos sœurs, de nos épouses et de nos mères. Il n’a pas manqué d’évoquer quelques statistiques pour étayer ses propos. Au Bénin « , informe-t-il, « près de 200 femmes meurent chaque année des suites des complications de l’avortement « . Les avortements non sécurisés contribuent pour 20% à la mortalité maternelle.
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