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Benjamin Hounkpatin: L’IVG restera comme un dernier recours au Bénin

Au Bénin, le ministre de la santé a remercié ce jeudi 21 octobre, les députés pour le vote de la loi relative à la santé reproductive au Bénin. C’est à l’occasion d’un point de presse qu’il a organisé à Cotonou. Benjamin Hounkpatin pense que l’acte posé par « la représentation nationale sera à coup sûr, très bien accueilli par l’ensemble du personnel médical qui, au quotidien est confronté à la prise en charge des complications d’avortements qui aboutissent souvent à des mutilations ou des pertes en vies humaines. Et ces pertes en vie humaines, concernent souvent des femmes qui sont encore dans la fleur de l’âge ».

 » Une mesure de santé publique « 

Pour lui, les députés ont fait preuve de clairvoyance. Il invite les populations à voir en cette loi « une mesure de santé publique dont l’unique objectif est de sauver des vies humaines ». L’avortement restera comme un dernier recours, assure l’autorité. Mais il est désormais légal et se fera « à la demande de la gestante dans des conditions bien précises ».

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Benjamin Hounkpatin est persuadé que cette loi « participe de la préservation de la santé et de la vIe de nos jeunes filles, de nos sœurs, de nos épouses et de nos mères. Il n’a pas manqué d’évoquer quelques statistiques pour étayer ses propos. Au Bénin « , informe-t-il, « près de 200 femmes meurent chaque année des suites des complications de l’avortement «  . Les  avortements non sécurisés contribuent pour 20% à la mortalité maternelle.

3 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    C’est selon moi une très bonne chose. Une évolution de la société.
    Grâce soit rendue aux députés et au Gouvernement à l’endroit duquel je suis si critique par ailleurs.
    Pour moi c’est ça une rupture. Sociétale en l’occurrence.

    De nombreuse raisons peuvent conduire une famille à se mettre en marge de la Loi et des femmes à mourir des suites d’une IVG réalisée dans des conditions sanitaires inacceptables.
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    (@_@)

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      Au delà des cas cités il y a :
      – les viols d’employées (parfois mineures) de maison par les hommes d’une maison,
      – les viols de filles de famille, par un employé (chauffeur, gardien, cuisinier…) en silence et en l’absence de parents, plus intéressés à être craints qu’aimés par leurs enfants.
      Un ami à moi a perdu sa grande soeur enceinte des oeuvres d’un homme marié. Il l’avait convaincue de subir une IVG clandestine puis épouvanté par son décès, tenté de se débarrasser du corp avec l’aide d’un piroguier d’Akakpa Dôdômè.
      La maman, dont c’était la seule fille était dévastée. Pour la vie.
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      (@_@)

      1. Avatar de (@_@)
        (@_@)

        Adolescent, ça m’est arrivé avec une vacancière.
        même processus : incapable d’en parler à ses parents ou aux miens. « Grâce » à la grande soeur d’un ami, voilà 2 mineurs et une « faiseuse d’ange ». quel attelage ! Je ne souhaite ça à personne.
        Plus tard au lycée bis repetita, avec une fille d’expatriés. Elle en a parlé à sa mère et les congés de Noël approchant, elle est venue en France sans plus d’histoire, à part les parents qui ont demandé à me voir : je me ch…ais dessus ! Un cours de prévention et terminé.
        ils n’ont pas prévenus mon père. Inutile de donner aux choses un tour disproportionné et traumatisant.
        Ils avaient compris que les béninois vivent dans un autre monde…
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        (@_@)

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