Brigitte Macron: un homme jugé en France pour s’être fait passer pour un proche

A malin, malin et demie. Après avoir bénéficié à plusieurs reprises des traitements de faveur, un imposteur a fini par se faire démasquer. Agé de 35 ans, l’homme qui se faisait passer pour un cousin de la première dame de France, Brigitte Macron et en usurpait des titres de directeur de cabinet. En effet, le trentenaire avait usurpé le nom des directeurs de cabinets de l’Élysée pour obtenir un accueil VIP ou des prestations de luxe.

Devant la 13e chambre du tribunal correctionnel de Paris qu’il a comparu, l’imposteur a lui-même reconnu avoir hébergé en 2018 un nom domaine au nom de la présidence de la République dont il s’est servi pour créer une fausse adresse mail : dircab@presidence-française.fr., pour ses opérations. Dans des courriers où aux endroits qu’il se présentait, en tant que proche de la première dame, il demandait des traitements de faveur comme « un accueil VIP dans un hôtel de luxe au Maroc, des places pour un grand prix de Formule 1 à Melbourne ou encore une carte Club 2000 auprès d’Air France », a rapporté Ouest France.

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Le prestige et les privilèges 

L’homme signait ses courriers en tant que Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet de Brigitte Macron, ou de Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, qui se sont constitués partie civile dans le procès. Alors que la majorité des sociétés cibles ont réussi à démasquer ses machinations, d’autres sont tombés dans les pièges. Il a été inculpé avec une complice qui elle aussi, a une fausse adresse professionnelle, également pour obtenir des traitements de faveur comme la location d’une voiture électrique Tesla censée être destinée Mme Macron.

Face au tribunal, l’homme a reconnu avoir agi par « le statut, le prestige, les privilèges », et non pas par intention de faire du tort, ni pour l’argent. Les deux sont inculpés pour usurpation d’identité, tentatives d’escroquerie, escroquerie, en récidive légale. En effet, l’homme avait déjà été condamné, il y a sept ans, pour des faits similaires.

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