On connaît désormais la position de Claudine Prudencio sur les nouvelles dispositions légales pour l’avortement en République du Bénin. La présidente de l’Institut national de la femme (Inf) est évidemment pour l’Interruption volontaire de grossesse. Elle tient cependant à rappeler que ces nouvelles conditions de recours à l’avortement ne banalisent pas l’IVG.« Celle-ci reste rigoureusement encadrée, notamment par la nécessité absolue d’une prescription médicale et la réunion concomitante de plusieurs conditions qui lui font conserver son caractère exceptionnel. Il ne sera pas question que l’IVG se banalise, la loi n’en a jamais disposé ainsi » assure-t-elle.
Outre la loi sur l’avortement, Claudine Prudencio a également encensé les autres lois majeures votées au parlement dans le cadre de la protection de la jeune fille et de la femme au Bénin. D’après elle, la jeune fille béninoise pourra désormais s’affranchir des obstacles dressés sur la route de son épanouissement scolaire, académique ou encore professionnel par le harcèlement, les mutilations génitales, les agressions, le mariage forcé ou précoce, les avortements clandestins et dans les conditions insalubres.
« La femme sera désormais mieux valorisée, mieux protégée »
La femme béninoise sera désormais « mieux valorisée, mieux protégée, et pourra enfin prendre toute sa place dans le processus de développement de notre pays » a t-elle poursuivi, promettant de s’adosser à ces lois pour agir. « Ce train de lois, une fois promulgué par le Président de la République, constituera l’un des socles principaux du travail de l’institut national de la femme (INF) » a déclaré l’ex-patronne de l’Udbn , non sans remercier le travail accompli par les députés.
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