A Copargo, commune du département de la Donga, le maire Ignace Ouorou et des conseillers communaux ont démissionné de leur parti, la Fcbe, pour rejoindre l’Union progressiste. Seulement cette démission n’est pas prise en compte par le ministère de l’intérieur. C’est ce qu’indique le président de la Commission des finances du parlement Gérard Gbénonchi, dans une interview accordée au journal Le Matinal. « Au regard de la comptabilité des dernières élections, étant donné que l’Etat ne peut pas se mêler des questions politiques, rien ne changera au ministère de l’intérieur…Le maire est donc Fcbe jusqu’à nouvel ordre » .
Le parti FCBE continuera « d’avoir la majorité sur papier »
Le parti de Paul Hounkpè « continuera d’avoir la majorité sur papier, selon les textes et c’est au regard de cette majorité que le financement des partis politiques sera donc réparti » explique le parlementaire. En clair, lorsque la Commission électorale nationale autonome (Céna) voudra faire la répartition de la cagnotte de financement public aux partis politiques, c’est la Fcbe qui bénéficiera toujours de ce financement au nom de ses élus de Copargo, même s’ils ont démissionné.
« Ils demeurent toujours Fcbe dans le registre du Ministère de l’intérieur »
En somme, ces élus démissionnaires ne « changent pas de coloration au regard des textes…Ils demeurent toujours Fcbe dans le registre du Ministère de l’intérieur ». Mais au plan politique « on peut dire que l’UP contrôle Copargo ». Cependant, il ne peut pas s’en prévaloir pour demander un quelconque changement officiellement.
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