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Espion russe à la défense : le revirement de l’ex-patron de la DGSE en France

Un espion de la Russie infiltré le ministère français de la Défense en 2017? C’est ce qu’avait laissé croire l‘ancien directeur général du service de renseignement extérieur (DGSE), Bernard Bajolet, dans un reportage diffusé sur la chaîne de télévision française France 5, dans la soirée d’hier dimanche 17 octobre 2021. Après que l’information ait été abondament relayée dans la presse, l’ex-responsable français s’est ravisé affirmant qu’ en aucun cas sa réponse « ne peut être considérée comme une confirmation de la réalité des allégations dont a fait état Mme Roux sur la présence d’un agent étranger dans le cabinet d’un ministre de l’époque »

Ce lundi dans une lettre dont le contenu a été largement relayé par plusieurs médias européens, M Bajolet dit n’avoir pas voulu se prononcer sur un cas bien précis encore moins mentionné un cabinet précisement. Par contre, il a « voulu souligner l’intensité des activités d’espionnage menées à l’encontre de notre pays (la France ndlr) par des puissances étrangères, dont la Russie, et l’importance de la fonction de contre-espionnage confiée aux services de renseignement » .

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Il avait fait remonter l’information à l’exécutif

Il faut dire que dans le documentaire diffusé hier, ce dernier semblait confirmé une information qui avait été, à l’époque relayée, par le média en ligne Mediapart. Ce dernier faisait état d’un espion travaillant pour le compte de la Russie qui opérait dans le ministère français de la Défense. Interrogé, Bernard Bajolet a fait savoir que lorsqu’il était chef du renseignement extérieur, il l’avait fait remonter, au pouvoir exécutif, autrefois assuré par François Hollande. Au cours de son intervention, l’ancien patron de la DGSE a par ailleurs indiqué que plusieurs puissances consacrent toujours assez de moyens dans l’espionnage.

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