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L’Agence de notation Bloomfield relève la note en monnaie locale du Bénin

Romuald Wadagni - Photo : Présidence du Bénin

Bonne nouvelle pour le Bénin. L’Agence Bloomfield Investment Corporation a relevé la note en monnaie locale du pays. Elle est passée de A- à A. Cela récompense tout simplement une bonne gestion des comptes publics du Bénin et un risque de défaut négligeable en monnaie nationale. Le relèvement de la note du pays s’explique par beaucoup de facteurs positifs.

Le Bénin arrive à hauteur du Sénégal et de la Côte d’Ivoire

Il s’agit notamment d’une dette publique viable avec un risque modéré de surendettement, une forte mobilisation des ressources budgétaires par rapport aux prévisions malgré le double choc de crise économique et sanitaire, un environnement politique relativement stable et de nouveaux projets dans les plans de développement en cours dont les retombées socio-économiques devraient conduire à un équilibre budgétaire pour l’Etat, entre autres. Ce relèvement de la note du Bénin en monnaie locale permet au pays d’arriver à hauteur du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.

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« L’accès aux marchés des capitaux sont bons. Les facteurs de risque sont minimes »

Ils deviennent ainsi les seules nations de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) notées A. La qualité de crédit du Bénin est élevée sur le long terme. « Les facteurs de protection sont bons » selon l’Agence de notation. Mais « les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique ». Sur le court terme, Il est à noter que le Bénin est en mesure de rembourser ses crédits en temps opportun.

« Retards dans la mise en œuvre de certains projets phares du PAG  2016-2021 »

« Les facteurs de liquidité et les éléments essentiels des sociétés sont sains. Quoique les besoins de financement en cours puissent accroître les exigences totales de financement, l’accès aux marchés des capitaux sont bons. Les facteurs de risque sont minimes » indique l’Agence de notation panafricaine. Les facteurs majeurs de fragilité de la qualité de crédit du Bénin sont notamment une hausse du déficit budgétaire en 2020, une menace terroriste toujours présente dans l’ensemble de la région et des retards dans la mise en œuvre de certains projets phares du PAG  2016-2021.

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