La nomination des cadres étrangers dans l’administration béninoise ne laisse pas de marbre Basile Ahossi. Dans Taneka Média, l’ancien député à l’Assemblée nationale se demande ce qu’est devenu le Bénin qui après les indépendances exportait massivement ses cadres dans les pays de la sous-région à l’instar du Niger, du Mali et de la Côte d’Ivoire. Pour lui, tout porte à croire que ce temps est révolu, et que le pays n’excelle plus dans la formation d’excellents cadres.
« Aucun pays africain ou non, ne laisse partir les cadres dont il a vraiment et encore besoin »
On importe maintenant des fonctionnaires de l’extérieur refusant de « croire en nos valeurs et capacité ». « Aujourd’hui au 21ème siècle, (le Bénin) devenu « désert de compétence » importe de partout des fonctionnaires dont leurs pays n’ont pas besoin pour se substituer à nos cadres » regrette l’ancien parlementaire. En effet, selon le « Démocrates », aucun pays africain ou non, ne laisse partir les cadres dont il a vraiment et encore besoin. Ceux qui débarquent au Bénin sont dit-il, des « retraités africains ».
« Des retraités africains »
« Après les européens (donc), c’est au tour de l’administration publique d’accueillir des retraités africains » a-t-il déclaré, non sans faire remarquer les limites de ces européens importés précédemment, surtout avec « les ruptures de contrat au port et à la Société béninoise d’énergie électrique ». Il invite les gouvernants à garder à l’esprit que les « étrangers malgré les traitements spéciaux qui leur sont faits, ne sont pas au service de leurs pays et ne se préoccuperont jamais de construire sans relâche pour la postérité car leur postérité est bien sans équivoque ailleurs ».
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