Annoncée par le président français Emmanuel Macron au sommet Afrique-France, la cérémonie officielle de restitution des 26 œuvres d’art au Bénin aura lieu à la fin de ce mois. 26 objets que le Bénin n’a pas choisi par lui-même. C’est du moins ce qu’a déclaré José Pliya sur RFI il y a quelques heures. D’après le chargé de mission de Patrice Talon pour les questions de restitution de patrimoines et de tourisme, tout a été imposé à ce pays d’Afrique de l’Ouest.
« Nous avons eu des frustrations »
« Il y a eu la demande historique du président Talon. Il y a eu la réponse historique du président Macron, mais dans la mise en œuvre, nous avons eu des frustrations parce que la liste des 26 nous a été imposée. Le nombre nous a été imposé, la loi d’exception nous a été imposée, ce qui fait que cette considération n’est pas tout à fait au rendez-vous, mais on l’acte, on le dit, on est entre partenaires et amis » a-t-il déclaré. Pour José Pliya, on comprend bien que c’est le début d’un processus et que la restitution ne fait que démarrer.
« C’est vraiment ce que nous espérons » assure-t-il, rappelant au passage que la requête du Bénin portait sur des milliers d’objets d’art et non sur 26. Il faut déjà reconnaître la volonté politique d’Emmanuel Macron parce que son prédécesseur François Hollande, n’avait pas fait bouger les choses. La requête du Bénin est pourtant intervenue en 2016 en plein règne du président socialiste.
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